Cet été, sachant qu’on partait une semaine à New York fin juin, on s’est dit qu’il nous faudrait ensuite un peu de nature, de mer et de soleil, dans un endroit où on pourrait rouler. Il y a quelques années j’avais été à Majorque pour un séminaire avec le boulot, et le petit aperçu que j’en avais eu m’avait bien plu. Let’s go direction Majorque la première semaine de juillet.
Premier point à prendre en compte, Majorque est une destination touristique, et en juillet, ça promet d’être blindé. Mais comme pour toute destination touristique, quand on cherche un peu, on trouve toujours des coins moins fréquentés et plus sympa. Pour Majorque c’est assez simple : éviter à peu près toute la partie sud.
L’île est petite, mais les routes aussi. Mieux vaut donc loger à plusieurs endroits si on veut correctement explorer sans perdre trop de temps sur la route. Voici notre itinéraire :
Jour 1 : Arrivée – Valldemossa – Deià – Port de Sóller
Jour 2 : Sierra de Tramontana – Torrent de Pareis – Cap de Formentor
Jour 3 : Port de Pollença – Cap de Formentor
Jour 4 : Alcúdia – Artà
Jour 5 : Artà – Cap Farrutx
On a logé à Port de Sóller (1 nuit), Port de Pollença (2 nuits) et Artà (2 nuits). Attention, en haute saison les hôtels se remplissent vite et ne sont pas si abordables que cela.
Jour 1 | Valldemossa – Deià – Port de Sóller
Départ à 11h30 d’Orly. Passage obligé par cette foutue arnaque d’OrlyVal à 10€ les 6 minutes de trajet… Vivement qu’ils prolongent la ligne 14 du métro jusqu’à Orly. Bref. Un Starbucks à l’aéroport et hop on s’envole. L’avion survole la Sierra de Tramontana à l’ouest de l’île, c’est superbe, mais comme d’hab je sors l’appareil trop tard…
Au comptoir du loueur de voiture c’est l’usine. Il faut prendre un ticket et rester dans une sorte de salle d’attente qu’on appelle votre numéro. Mais finalement c’est assez efficace. Petite astuce : ne prenez pas les assurances lors de la réservation, on vous proposera souvent un prix plus attractif au comptoir.
Valldemossa
On file direction l’ouest. Premier arrêt à Valldemossa, où Frédéric Chopin et Georges Sand passèrent l’hiver 1838-1839. Sand en tirera Un Hiver à Majorque.
Comme dans tous les coins historiques, il y a du monde, tout un tas gens qu’on a amené là en bus, et qui se laissent guider. Je me demande finalement s’ils savent vraiment pourquoi ils sont là. C’est toujours quelque chose qui m’a terrifié…
On n’a pas trop prévu de visiter, ce n’a jamais été notre truc l’histoire, les musées, etc. Non, en fait on cherche juste un petit resto où manger. Notre bonheur se trouvera sur la Plaça Cartoixa, au calme, avec une petite brise agréable. Patatas bravas, melon vert, jambon ibérique, sardines grillées. Pas de grande cuisine mais c’est parfait.
Deià
On reprend la route, entre les montagnes et la mer. Les vues qui s’enchaînent sont toutes plus belles les unes que les autres. J’ai envie de tout photographier mais il n’y a aucun endroit pour s’arrêter sur cette minuscule route sinueuse. A l’entrée du petit village de Deià, je vois une ouverture dans le muret en pierre du bord de route. On dirait qu’un escalier descend. Par chance, cette fois on peut se garer. Le petit chemin qui descend, c’est le Camí Ca’n Borino.
Si c’est pas le paradis, ça y ressemble pas mal. C’est beau, calme, avec seulement le bruit des oiseaux et d’un petit ruisseau qui alimente un vieux moulin, et empli d’odeurs de fleurs. Le milliardaire Richard Branson y possède un hôtel, le Belmond La Residencia, ainsi qu’une villa. On peut louer cette dernière pour 30 000€ la semaine, si vous êtes tentés. En tous les cas, en se baladant on comprend vite ce qui l’a attiré ici.
Port de Sóller
Arrivés à Port de Sóller, on prend notre chambre à l’hôtel Aimia, et on en profite pour glander la fin d’après-midi avec un petit verre au bord de la piscine. Une petite promenade au bord de la plage au coucher du soleil, quelques tapas en terrasse et dodo.
Demain, la route nous emmènera à travers les montagnes jusqu’au spectaculaire Cap de Formentor.
(La suite c’est ici.)
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