Jour 5 | Top of the Rock – Midtown – Time Square
Top of the Rock
Après l’intense journée d’hier à Brooklyn, on fait une petite grasse matinée. Notre impératif de la journée et d’être au Rockefeller Center à midi pour monter à Top of the Rock. Je suis super excité à l’idée de côtoyer la cime des gratte-ciel.
Pour se rendre au 70ème étage du célèbre building, il faut réserver à l’avance. C’est possible sur le site du Rockefeller Center, mais nous avions préféré le City Pass. Il permet d’accéder à 3 ou 6 (selon la formule) attractions à un prix avantageux. En bonus, les billets sont coupe-file !
Beaucoup de gens choisissent de faire l’Empire State Building mais je conseille plutôt Top of the Rock. Il y a moins de monde et on voit… l’Empire State Building ! Privilégiez une visite entre midi et 14h, c’est là qu’il y a le moins de monde. Les horaires au coucher du soleil peuvent être tentants, mais c’est la foule assurée.
En entrant dans le Rockefeller Center, on à l’impression d’être téléporté dans le passé. Le design art deco, les boutiques étincelantes, les hommes en costume se faisant cirer les chaussures. Tout y est. Après avoir retiré nos billets aux bornes automatiques, on prend l’ascenseur pour les nuages. Les 70 étages défilent à toute vitesse. Arrivés en haut, il y a 3 étages à visiter. Ne ratez pas le dernier, plus petit, seulement accessible de l’extérieur en montant un petit escalier un peu caché.
Il n’y a pas grand monde et on peut profiter au maximum de la vue à 360°.
C’est une sensation étrange, on a l’impression d’être dans un château dans les nuages. En bas, les taxis jaunes sont minuscules, et le bruits des klaxon résonne dans l’air.
Midtown
On reste une bonne heure en haut puis on se décide à retourner dans la fourmilière, 260 mètres plus bas. Direction Midtown, dont nous avions eu un aperçu au début du voyage. Je veux absolument voir la gare de Grand Central pour y faire des photos.
Pause Açai bowl chez Juice Generation juste devant la gare, et c’est parti.
Comme un Açai bowl ne m’a jamais vraiment calé, j’ai faim. Ça tombe bien, il y a un food court au sous-sol de la gare. Les food court c’est toujours quitte ou double niveau qualité. Je prend un sandwich simple avec corned beef et pastrami. Pas donné ($10) mais excellent !
On repart arpenter les rues mais on commence à être bien crevés. C’est le moment parfait pour profiter du calme de la New York Public Library, deuxième plus grande bibliothèque des Etats-Unis, et d’une beauté à couper le souffle. Elle se situe juste à côté de Bryant Park et l’entrée est gratuite. Il y a différentes salles qu’on croirait sorties d’un livre. Comme le silence y était exigé, j’ai préféré ne pas prendre de photo des salles à cause du bruit du déclencheur.
À Bryant Park, on tombe sur une représentation de théâtre en plein air. La pelouse du parc est remplie, les gens applaudissent, l’ambiance est parfaite. Je suis définitivement amoureux de New-York…
Time Square
Voici un endroit que j’avais hâte de voir, tout en redoutant un peu que ça soit « too much ». Il faut y aller au coucher du soleil et rester à la tombée de la nuit, pour les illuminations.
En résumé, je dirais que Time Square c’est n’importe quoi. La démesure extrême. L’impression d’une vagues de gens qui déferle sur la place, les lumières qui flashent du sol jusqu’au ciel, et un brouhaha monstrueux de klaxons et de pubs sur écrans géants. Mais il faut le voir, c’est finalement assez fun et d’une certaines beauté.
Pour finir la journée, on veut retourner à DUMBO pour voir la skyline de Manhattan de nuit. Mais avant, arrêt au salad bar du Whole Foods en face de Bryant Park.
Jour 6 | Museum d’Histoire Naturelle (et shopping)
Comme la veille pour Top of The Rock, aujourd’hui on utilise notre City Pass pour visiter le Museum d’Histoire Naturelle. En voyant la foule à l’entrée on est bien contents d’avoir des coupe-file !
Autant le dire tout de suite, on n’a pas du tout été emballés par le musée. Déjà, beaucoup trop de monde. Ensuite, on a commencé par la partie paléontologie, et 90% des spécimens sont des faux (mal faits). Je sais bien qu’il est impossible pour un musée d’avoir uniquement des vrais, mais là c’est difficile de s’émerveiller sans rien de réel à se mettre sous les yeux. Comparé au Museum d’Histoire Naturelle de Londres, ou même à la Galerie de l’Evolution de Paris, celui-ci fait pâle figure.
Mention très bien tout de même pour le planétarium. A faire absolument !
En sortant, il est 14h. L’après-midi sera consacrée au shopping (surtout pour les filles) à Midtown et Lower Manhattan.
Les possibilités sont infinies à New-York question shopping. Toutefois, mieux vaut éviter les grandes enseignes blindées de monde et les alentours de la 5ème Avenue. C’est un peu les Champs Elysées New-Yorkais, tout y est bien trop cher et surpeuplé. Privilégier les innombrables friperies et outlets. Il y notamment les outlets Century 21 (2 à Manhattan, 1 à Brooklyn), le genre d’endroit où on a l’impression de gagner de l’argent en en dépensant.
Jour 7 | East Village – Little Italy – Retour
C’est le dernier jour. Notre avion décolle à 23h. Après avoir rendu l’appart, on se dirige vers East Village. Il fait super beau. On dépose nos bagages dans une consigne Nannybag. C’est le même concept que les points relais, mais pour la consigne de bagage. Pour nous, ce sera un loueur de vélo. Super pratique et pas cher (6€ pour 24h) !
East Village
En arrivant par le nord de East Village et le métro 23th St, on passe par Union Square Park et son marché de fermiers locaux : Greenmarket. Ça donne tellement envie. C’est aussi la preuve, s’il en fallait une, qu’en faisant un mini effort on trouve toujours des petits produits locaux en ville.
East Village ressemble un peu à Greenwich Village, mêmes jolies petites rues, mêmes couleurs. Il fait bon s’y promener, coller son nez aux vitrines des petits magasins. Les possibilités pour y boire et manger sont également infinies.
Le parc Tompkins Square, au centre d’East Village, est un super endroit pour bouquiner dans l’herbe, coupés du bruit de la ville. La pelouse du parc est d’ailleurs pleine de gens posés, qui prennent le soleil, jouent au carte, boivent une bière entre amis.
Little Italy
Je vais être honnête, durant les quelques heures qui nous restaient à New York, j’avais envie de poser l’appareil photo et juste profiter. En plus, la lumière de début d’après-midi était atroce, ce qui me faisait une excuse.
Après s’être baladés un peu, on s’est posés dans un café, comme pour s’imprégner une dernière fois de l’ambiance new-yorkaise, avoir l’impression qu’on ne partait pas. Sur notre chemin se trouvait le Joe & the Juice, au métro Spring St, entre Little Italy et Soho. Pile ce qu’il nous fallait.
Après ça il était temps de récupérer nos bagages et filer vers l’aéroport. J’aurais aimé avoir le temps de visiter Little Italy plus en profondeur, et aussi Soho qui de ce qu’on en a vu était super animé, et plutôt branché. A mettre sur la liste pour la prochaine fois. Car c’est certain, il y aura une prochaine fois !
Retour
Rejoindre JFK depuis Manhattan est super simple (quand on a compris comment marche le métro new-yorkais). Il suffit de prendre la ligne E direction Jamaica Center. C’est une ligne express, sauf en horaires de nuit où elle devient « local », attention à la durée de trajet dans ce cas.
A l’avant-dernière station, Sutphin Bvld – Archer Ave, il faut changer prendre le JFK AIRTRAIN. Difficile de se perdre, il est super bien indiqué. Il y a un train toutes les 15 min. Comptez également le temps de prendre le billet, il y a parfois du monde.
En tout depuis la station 50th St, on a mis 1h10. Comptez 1h30 si vous venez du sud de Manhattan.
J’avais un peu d’appréhension en venant à New York, n’étant pas fan des visites de villes. Mais j’ai été sous le charme dès les premières heures sur place. L’ambiance, l’effervescence, les quartiers tous différents, les gens super sympas et relax, et j’en oublie !
Attendez-vous à marcher, à être bien lessivés en fin de journée, et encore plus en fin de séjour. Pourtant, vivant à Paris je suis habitué au rythme effréné des villes. Mais là c’est un tout autre niveau. Et c’est ça qui est génial, se laisser entraîner par l’énergie de la ville, utiliser chaque minute pour en profiter au maximum.
On a fait le choix de ne pas faire trop de « must see », comme la Statue de la Liberté, croisière sur l’East River, MoMA, etc. On a préféré se concentrer sur les quartiers, arpenter les rues, manger et prendre des cafés là où le chemin et l’envie nous menait. J’ai toujours qui résonne dans la tête une phrase du TRÈS regretté Anthony Bourdain :
« The sort of frenzied compression of time needed to take a tour, to see the sights, keeps you in a bubble that prevents you from having magic happen to you. It’s those little human moments that are the ones that stick with you forever. »
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